mercredi 8 mai 2013

l'économie et les nouvelle théorie...et plus


l'économie et les nouvelle théorie


définition :

Raymond Barre, fait mention de ce qu'il appelle une heureuse expression de Keynes :
«La théorie économique ne fournit aucun ensemble constitué des conclusions immédiatement utilisables pour définir les politiques.elle s’agit d’une méthode plutôt que d’une doctrine, d’une série d’outils intellectuels qui aident leurs détenteurs à tirer des conclusions correctes» ( Citation rapportée également dans l'épilogue de l'ouvrage de Gregory Nankin2La Théorie économique est définie comme « une boite à outils » 3.
«Elle ne fournit pas de conclusions toutes faites, mais elle est une méthode, une technique permettant de tirer des faits des conclusions correctes »..

Des acteurs calculateurs et rationnels:

Ensuite, le vocabulaire a changé. On parlait de demande effective, d'écart inflationniste, de croissance et d'investissement. Tous ces termes subsistent, bien entendu, de même que la comptabilité nationale fournit désormais un chiffrage beaucoup plus détaillé et plus fiable des principales grandeurs économiques, alors que les comparaisons internationales de croissance ou d'inflation revêtent une importance accrue. Mais tous ces éléments conduisent les analystes à s'interroger sur les raisons des performances différentes des pays, qu'ils attribuent désormais pour la plupart au bon ou au mauvais fonctionnement de leurs mécanismes de marché. Dans les publications économiques, il est désormais question d'incitations, d'efficience, de flexibilité, de coût de transaction, d'anticipation, de chômage naturel, de fiscalité optimale et de mille autres termes qui ont fait leur apparition somme toute récemment, tandis que disparaissaient la préférence pour la liquidité, la dépression, l'incertitude, les esprits animaux et toutes ces expressions susceptibles de laisser penser que les acteurs économiques pourraient être irrationnels ou indécis.
Il ne s'agit pas seulement, ni même principalement, de changer des mots usés comme on change un pneu. Il s'agit d'introduire de nouvelles problématiques, de nouvelles préoccupations. Ce vocabulaire renouvelé suggère que les acteurs sont toujours aussi calculateurs et rationnels que le modèle traditionnel le suppose depuis Walras. Ils font tout pour arriver à obtenir le maximum de satisfactions, mais ils mettent cette volonté en oeuvre dans un milieu bien différent de celui décrit par la tradition. Fini le monde des marchés de concurrence parfaite. Bienvenue dans le monde de la concurrence imparfaite, des rendements croissants, des comportements opportunistes, de l'information incomplète. Ce monde ouvre de nouvelles opportunités que les acteurs, tels des chiens de chasse dans un univers hostile, tentent obstinément de mettre à profit. Et ils y parviennent, nous disent les économistes, heureux de montrer à quel point leurs modèles d'optimisation sont confortés par les évaluations parcellaires effectuées par les uns ou les autres.
Mais pendant ce temps, le chômage existe, la pauvreté résiste, l'environnement se dégrade et l'Argentine coule. Tout occupé à glorifier le fonctionnement du marché, l'économiste d'aujourd'hui a du mal à prendre un peu de recul: il lui faudrait admettre que la rationalité économique produit un monde qui n'est pas forcément le meilleur. Dans ces conditions, mieux vaut rester l'oeil rivé à son microscope. Comme cela, au moins, on n'a pas à se préoccuper des désordres du monde. Ni à être déstabilisé par eux.

     Résultats de la N.M.C:


·         Economie à son équilibre du plein-emploi naturel : seul les chocs aléatoires peuvent conduire l’économie à s’écarter de sa tendance naturelle de long terme.
·         Politique monétaire neutre (aucun effet). Elle peut avoir un effet transitoire sur l’activité économique si cette politique représente une surprise pour les agents.
·         Politique budgétaire neutre ; effet d’éviction des dépenses privées au profit des dépenses publiques.
·         Pour réussir une politique économique il faut que les autorités soient crédibles.
a)      La fonction d’offre globale ou "fonction d’offre surprise"
L’offre globale en volume, pour une période (t), notée Yt, dépend de trois éléments qui s’additionnent :
    1. Le niveau naturel d’activité : P° obtenue avec le taux de chômage naturel de l’économie
    2. Information sur les prix : a × (Pt – PAt) dépendant des décisions des agents
    3. Une composante aléatoire : εt
b)      Niveau d’activité et erreurs sur les prix:
Pour les nouveaux classiques, ce sont les erreurs d’interprétation sur les prix qui provoquent les fluctuations économiques. L’offre de travail est une fonction croissante du salaire réel.

  1. La théorie des probabilités:

L’HAR se fond facilement dans la théorie des probabilités. Il indiquent que les agents économiques ne gaspillent pas l’information dont ils disposent dans l’instant (Ωt), en fond le meilleur usage possible et de ce fait font des prévisions qui en moyenne tendent vers la vraie valeur des prix. D’un point de vue mathématique, on retient l’écriture suivante : P= E (). Compte tenu de l’information disponible, aucune meilleure anticipation ne peut être envisagé. Donc : P= Pt + εt



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